mardi 19 février 2008

190208 – Varkala Beach




Petite video de la plage des pecheurs
Ismael au premier plan




160208 – Varkala Beach

Sabu est à la maison pour terminer une cabane qu'il a construite dans un palmier. C'est l'un des équipements que Jocya destine aux enfants, étant donné qu'elle souhaite faire en sorte que sa maison soit accueillante pour des familles qui voyagent comme nous. De fait, on ne rencontre pas de lieux qui puisse se démarquer par ce genre de services. Alors qu'à Varkala, pour ne parler que de cet endroit, on voit finalement pas mal d'enfants sur la plage.

Ces trois derniers jours ont été marqués par un festival. Qu'est ce que cela signifie un festival ? C'est la plupart du temps une fête religieuse, qui se déroule donc auprès d'un temple. Il peut durer de deux jours à deux semaines, en fonction de l'importance du temple et de l'affluence des pélérins. Nous ne nous sommes pas laissés tentés par ces évènements, si bien que la connaissance que nous en avons n'est qu'indirecte, et par le bruit essentiellment. De fait, à coté du caractère votif, des estrades sont montées, équipées de sonos puissantes, qui déversent des musiques généralement sirupeuses, ou classique. Ainsi jusqu'au bout de la nuit. Bien que l'alcohol soit théoriquement soumis à des restrictions très fortes, ces fêtes interminables donnent lieu à des beuveries sans nom. L'ivresse se doit d'être forte et rapide et n'est pas pour rien dans la conduite répréhensible des hommes à l'égard de leurs femmes notamment.

Bref, pendant trois jours, nous avons subi le déversement de ces musiques, qui, du fait de l'absence de vent et d'une certaine atmosphère, sont entendues par tout le village. Heureusement pour moi, j'ai le sommeil lourd...

A force d'entendre les résonnances de ces fêtes au loin, on s'en forge une image. Sans ai-je été influencé par l'imagerie des dieux car les nuits ou, en me couchant, je me laissais berçé par ces musiques, mon esprit était envahi de motifs kitchs, dominés par des couleurs dorées, rouge, jaune. On eut dit des kaléidoscopes mélangeant des symboles religieux, des aplats de couleur, des animaux... C'est en fait très drole.



180208


12h

Nous voilà de retour.

Ce matin, réveil matinal pour notre seconde sortie avec Sabu.

Retour sans gloire. J'ai mal aux sinus quand je plonge à 5 mètres, nous n'avons pas ramené de moules et nous avons perdu le masque de plongée de Sabu


Nous parlons beaucoup

Comme si nous avions peur d'oublier, déjà...



190208


9h

Nous commençons les valises

L'ambiance est vraiment cool

Avons regardé le « Chien Andalou », de Bunuel et Dali. Puissant.

Le soleil commence à donner; nous languissons après la mer. Il est temps d'y aller


Je deviens vraiment fainéant

Incapable de formuler ce qui me passe par la tête

J'aurais pourtant voulu prendre des notes sur tout ce que je n'ai pas pu écrire

Eventuellement pour les reprendre après...


A propos

Dans la perspective d'une expo de printemps inspirée de ce voyage

Et sur d'autres prolongements, comme les enfants d'Unni Sadan

N'hésitez pas à m'envoyer vos suggestions ou seulement l'intérêt que vous y portez

En me laissant un mot sur pyloisel@gmail.com

Afin que je vous tienne au courant

Merci

2 commentaires:

Gilles ARTUR a dit…

Salut les amis,

Les petits mots commencent à se faire plus diffus. Le retour, en pointant son nez, vous laisse encore savourer ces derniers jours qui ont l’air de ressembler à de bonnes vacances en famille.
Pour ce qui est de l'hiver ici, vous avez raté un anticyclone de trois semaines, qui personnellement m'a permis de déjeuner sur le port en terrasse très régulièrement ces derniers jours: exceptionnel non? Un peu juste pour la plongée tout de même je pense, même si je ne doute pas qu’avec de telles conditions tu puisses te mettre à l’eau…
Aller, profitez bien du temps qu’il vous reste là bas, remplissez bien vos valises et à très bientôt pour leur ouverture à la galerie.
Bises à tous
Gilles

Unknown a dit…

bon retour, pour fêter ça un poème de circonstances pour vous remonter le moral (libre adaptation):


Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Indiens le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus l'air marin que la doulceur angevine...

à bientôt parmi nous!