vendredi 21 décembre 2007

bien arrives

Retour au qwerty, donc on oublie les accents et on pardonnera les coquilles.
Rien a dire sur le voyage : films, sommeils coupes, repas mediocres. On a fait nos douze heures et enfin, la porte s'ouvre. Nous la franchissons en dernier car nous n'arrivions plus a ;ettre la ;ain sur les passeports. Ca devient une habitude.

Comme prevu, un chauffeur nous attend. Tant mieux car les petits sont vraiment fatigues. Edgar ronchonne, pendant qu'Hortense et Theodore s'etonnent deja de tout ce qu'ils voient. Tant mieux. Une bonne heure de route plus tard, effectuee dans une antique ambassador (photos a venir), nous debarquons au preethbeachresort.
On a un peu l'impression de debarquer au milieu de nulle part. Tres calme, propre, menu fourni et abordable, piscine spacieuse.
Je m'empresse d'effectuer les formalites d'admission pour que les enfants puissent plonger : ils trepignent.
On debarque donc au bord de la piscine; il est 8h. Deux couples se prelassent et s'empressent de nous jeter des oeillades assassinnes en voyant les garcons plonger, crier, et in fine perturber ce qui s'annoncait comme une bonne journee.
Douche froide pour nous et premieres reprimandes.

La suite fera l'objet d'un prochain message, une fois repris nos esprits par un decalage a absorber.

17h, local time,
Le bruit des vagues qui se brisent sur la plage, en contrebas du promontoire sur lequel je me trouve
A peine 30* c, atmosphere humide
Un chemin sillonne la cote, parseme d'echoppes, bars et restaurants, le tout en Indian style facon routard, c'est a dire tranquille et paisible

A suivre...





mercredi 19 décembre 2007

Situation à 1h20

Nous sommes toujours dans les préparatifs.

Orion s'est déplacé, à moins que ce soit nous, pour se retrouver au premier tiers de l'horizon, au sud. Je suis surpris par la rapidité de ce mouvement; on parle quand même de galaxies et de la terre.

J'achève la préparation de mes outils informatiques : synchronisation des contacts, drivers pour les appareils photo et camescope, synchronisation des favoris, envoi de l'adresse du blog à tous ceux qui ont manifesté le moindre soupçon d'intérêt vis à vis de ce voyage; et d'autres encore.

Pendu à mon clavier ces derniers jours pour ne pas avoir à résoudre de problème sur place. En réalisant que si je pars, c'est notamment pour me déconnecter... de la presse, du téléphone, du courrier, des factures, des choses à faire, des minutes qui passent.
Et cela afin de faire retomber le soufflé du temps qui passe, gonflé artificiellement par mes gesticulations.
Juste être là, regarder et savourer.


"Temporary Autonomy Zone", T.A.Z.
http://www.lyber-eclat.net/lyber/taz.html
Où le web et les communautés qui s'en réclament retrouvent l'inspiration d'un modèle qui à prospéré avec les la piraterie du XVIIIème.

Demain, nous prenons la route, sac au dos
On se détache du reste
Nous avons deux mois pour nous délester du superflu, et dieu sait que nous n'en manquons pas




Pour finir, une petite séquence prise lors du we de tempête, voilà deux semaines.
Notre dernier bain; venté !


dimanche 16 décembre 2007

Saint Malo, dimanche soir. Dédicace


Quand on met des mois à préparer son voyage, on en forme différentes images que l'on prend le temps d'examiner.
L'une d'entre elles concerne ce "blog".
Qu'est-il ?
Une relation à l'autre, c'est sur; dont la richesse, déjà éprouvée par le gout des relations épistolaires, m'est réapparue lors de l'écriture du blog à Bali.

Ainsi, je dédie ces textes à tous ceux que je rencontre ces jours-ci, qui nous souhaitent chaleureusement un bon voyage. Car c'est à eux que je vais m'adresser et c'est leur regard que je vais imaginer poser sur ces quelques mots, pendant ces deux mois.

Mais ces "lignes d'écriture" sont aussi le signe, pour moi, d'une autre relation au temps. Au lieu d'une trajectoire ponctuée par les heures (et pour la plupart, il faudrait commencer par les minutes !), les jours, les semaines et même plus, le temps devient élastique, une matière molle. Les mots alors peuvent prendre le temps de m'envahir à nouveau. "Déconnecté" est l'adjectif qui qualifie le mieux la situation.
Et pour ne pas m'étendre inutilement sur le sens que j'attribue à ce terme, je renverrai à la lecture d'un article lu ce soir, qui m'a fourni le point de départ de cette petite réflexion.
Mais prétexte à une dédicace que je me réjouis d'avoir écrite.

A propos de l'écriture et de la mémoire (en état d'implosion à l'heure d'Internet), l'auteur évoque Platon.

"[...] Il rappelle que Platon, dans son Phèdre, posait déjà l'enjeu de cet abandon de souveraineté. Socrate y rapporte les propos du roi d'Egypte, selon lequel le dieu Thôt, inventeur de l'écriture, avait confondu deux choses très différentes : "Tu n'as pas inventé un élixir de mémoire, mais un moyen de retrouver un souvenir. Tu ne donnes pas la sagesse, mais l'apparence de la sagesse."[...]"

Apparences déjà, et qui, maintenant, ne concernent plus seulement la sagesse...

La suite en intégrale :

Une aute vision du blog

Lu sur www.rue89.com
Raconter sa vie professionnelle sur son blog : un jeu risque !

Où l'on découvre, parfois dans la douleur, que les écrits restent.
Dans notre culture où règne maintenant l'éphémère, les bases de données gigantesques qui indexent des millions de pages à la minute façonnent une mémoire hors de tout contrôle, et surtout pas des auteurs de certains feuillets, qui paient cash une liberté mal comprise. Ecrire est un acte.