jeudi 7 février 2008

060208 – Uma Shankar Guest House



21h45

Nous avons rencontré un autre couple de français, avec lequel nous avons des connexions malouines. J'ai reçu de bonnes nouvelles de la famille belge, qui est actuellement à Varanasi (Bénares). Tout se passe bien pour eux ; j'espère que nous aurons l'occasion de discuter plus longuement de leur aventure...

J'ai reçu un premier message intéressé par le parrainage des enfants d'UNi Sadann. Je croise les doigts pour que notre voyage se prolonge au moins par ce biais là. Nous pensons souvent à Johnson et aux enfants.

Sinon, nous finissons la journée harassés. Ce matin, nous voulions profiter de la lumière pour commencer tôt notre découverte des ruines et essayer de faire quelques photos. Finalement, le ciel s'avérait couvert, et nous passâmes un certain temps à boire notre chaï et à chercher une gargotte qui ne soit pas dédiée aux touristes. En l'espèce, il s'agît d'une femme qui fait sa cuisine sur les pavés, edvant sa maison. Nous rentrons dans une sorte de sous sol, une pièce carrée d'une quinzaine de mètre carré, dont le centre est occupée par un énorme pilier de pierre. Assis sur des nattes, on nous sert d'abord de bons idlis (petits pavés de riz servis avec du chutney de noix de coco bien relevé) sur une feuille de bananier. Et comme la pâte est prête pour les vadas (beignets servis le matin avec un curry, nous y succombons. Nous resortons rapidement, car un groupe de femmes vient d'arriver et l'espace devient beaucoup trop petit. Néanmoins, nous regrettons de ne pas avoir pris notre petit déjeuner en compagnie de cette compagnie hautes en couleurs et en sonorités.



Il est temps d'entamer notre marche. Un vaste territoire couvert de ruines s'offre à nous, et je décide de le traverser en ayant comme point d'arrivée un village où nous devrions pouvoir trouver bus ou rickshaw. Après quelques incursions auprès de temples et autres ensembles du palais royal, je sens que les ruines et leurs histoires, que je ne connais pas, du reste, ne font pas l'unanimité. Aussi, nous poursuivons la route afin d'être au plus tôt au village. La route est longue, et le soleil ne tarde pas à nous accabler. J'ai oublié de prendre de l'eau... J'ai beau jeu de rappeler à Edgar que la route est l'ultime but du scoutisme, et l'une des voies pour épanouir sa vie spirituelle. Il n'y est pas sensible, visiblement. Cependant que Théodore fait son bonhomme de chemin sans rechigner, qu'Hortense est épuisée et rapidement à demeure sur mes épaules, nous finissons quand même par arriver à destination. Nous sommes contents, d'autant que nous pouvons prendre un bus sypmpa et pas cher pour rentrer. Après nos quelques semaines en immersion, nous avons vraiment du mal à supporter la cherté (toute relative bien sur) de certains biens et services : les courses en rickshaw, le thali, les babioles, le papier toilette (qui n'est généralement pas fourni), le sweet lassi (sorte de crème de lait au sucre que les enfants prennent assez souvent), l'heure de connexion (en sus d'une très médiocre qualité). Bref, nous avons nos étalons de mesure, et depuis que nous sommes arrivée, nous sommes en rogne contre les prix pratiqués.

Pourtant, nous ne croisons pratiquement que des routards, et parmi eux, surtout des "neo baba-cool". Il faut croire que leur mise vestimentaire, passablement défraichie et « laisser aller », ne correspond pas à leur porte monnaie. Hampi, à l'instar de Goa ou de Varkala, font partie de ces hâvres de paix pour les travellers. On s'y rencontre, on s'affale, on fume, on danse au son de la trans de Goa, on loue des motos pour circuler sur des trajets ridiculement réduits, on discute des bons plans, et ce, pendnat des jours et des jours. Avant peut-être, de repartir pour bourlinguer à droite ou à gauche. Cela dit, nous nous retrouvons à les cotoyer car nous fréquentons les mêmes spots, finalement, mais leurs tenues ne laissent pas de nous étonner. Toutefois, Edgar commence à s'identifier à certains garçons que nous croisons, se demandant s'il ressemblera à ça lorsqu'il partira tout seul ou avec un copain, ses dix-huit ans révolus...
Enfin, malgré cette proximité, nous nous pensons fort éloignés de leur « trip ». En les contemplant, cheveux longs, gros tatouages, dread locks, bijoux et piercings, on se dit que leur conception de l'indianité est très éloignée de celle que les indiens peuvent avoir d'eux mêmes. Et nous ne voyons que peu d'indiens, hormis les mendiants notamment, qui soient aussi sales. Les israeliens, très présents à Hampi, sont reconnaissables justement à la sobriété de leur apparence, voire à la raideur hautaine de leur comportement, même si, après en avoir cotoyé quelques uns, on se rend compte qu'ils peuvent être très cool. Nos réalités sont néanmoins très éloignées. Ca vaut ce que ça vaut, un tel commentaire, c'est à dire pas grand chose. Je le laisse quand meme.


En ce qui nous concerne, nous poursuivons la route avec notre rythme, qui est resté le même quel que soit le lieu de notre résidence. Et nous pouvons dire qu'il y en eut de forts différents. Seul Edgar semble être très sensible à la vocation des endroits que nous traversons. Je pense que l'un des apports essentiels de ce séjour pour lui, aura été de bien faire la distinction entre l'immersion en milieu naturel et le survol en milieu touristique. Il se sent rassuré, beaucoup pus à l'aise, et nous avec lui, quand nous n'avons que des indiens autour de nous. J'espère d'ailleurs que nous arriverons à gérer cet aspect de notre quotidien pendant les derniers jours à Varkala, sans trop subir la main mise touristique. Cela nous gacherait sans doute un peu la fin.

Quoi qu'il en soit, nous avons trouvé notre lieu pour le petit déjeuner et une grande promenade nous attend encore demain matin.

mardi 5 février 2008

050208 – Hampi






Uma Shankar Guest House

Notre dernière promenade à Mysore est loin. Je m'étonne encore des différents thèmes que nous avons eu l'occasion d'aborder pendant ce voyage, qui me sont ou indifférents habituellement, ou très éloignés de mes centres d'intérêt. Ce dimanche, nous nous sommes rendus au bord de l'un des lacs de Mysore.




Au lieu du foot que nous nous apprêtions à faire, notre attention a été saisie par le nombre et la variété des oiseaux. Comme pour le zoo, je me suis dit que nous pourrions tout aussi bien suivre les sorties ornithologiques organisées par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), dans les parages de Saint Père Marc en Poulet, et éprouver le même émerveillement devant la beauté de la nature.

Nous nous sommes gentiement moqués de la « base navale miliataire » ...




La première partie du trajet nous emmène de Mysore à Bangalore, où nous retrouvons Magali. La traversée de cette énorme ville nous effraie quelque peu. Ce ne sont pas moins de 6 millions d'habitants qui cohabitent sur une superficie six fois plus grande que Paris. Les infrastructures urbaines sont manifestement insuffisantes pour absorber l'activité débordante de cette grande cité. Partout des chantiers, un grand projet de train suspendu afin d'alléger les transports en commun, deux aéroports en construction, pas moins de 4 heures pour traverser la ville... sans parler de la pollution... un enfer !

Mais un enfer qui avance à toute vitesse, avec des boutiques à foison et une population sans cesse croissante d'indiens en mal de consommation, avec un pouvoir d'achat qui frise souvent la démesure.

Ce faisant, nous reportons nos déambulations urbaines à la semaine prochaine et préférons rester dans le cocon de l'appartement, subtilement décoré par des pièces rassemblées après plus de dix ans passés en Inde.

Nous effectuons le chemin en sens inverse pour prendre le train de nuit. On nous distribue draps et couvertures, et compte tenu de l'heure tardive, les enfants s'endorment de suite. Seule Séverine aura à se plaindre de la qualité de son sommeil, du fait d'avoir été sans cesse réveillée par les passagers ouvrant et refermant la porte.

Quant à nous, nous démarrons notre journée par une bonne partie d'échecs, en attendant notre arrivée à Hospet. Peu avant l'entrée en gare, nous découvrons de longues files de camions, qui semblent attendre leur tour pour être chargés dans une carrière. C'est impresionnant !




Comme hier matin à Bangalore, nous sommes assaillis par des drivers en mal de clients. Telle une nuée d'abeilles, ils virevoltent, et malgré les effets de manche pour les renvoyer, ils reviennent, encore et encore. Ceci jusqu'à ce que, sous le coup de l'exaspération, un vrai coup de gueule ne mette les choses au point. On peut alors négocier plus à loisir et partir plus sereinement, tous les 5 avec nos deux gros sacs (nous avons laissé une grosse valise à Bangalore) dans un seul rickshaw. On est d'accord, le bonus d'une telle négociation est assez faible, ramenée en euros, mais dans certaines situations (les taxis sont les mêmes partout), c'est l'honneur qui est en jeu.

Cela se poursuit en arrivant à Hampi, lorsqu'il faut trouver une guest-house. Les premiers endroits nous déçoivent réellement, aussi, après avoir laissé les sacs en dépôts, nous remettons notre décision après le breakfast. Nous faisons vite le constat qu'Hampi, à la manière de Varkala, est une sorte de réserve à touristes. L'analogie topographique est flagrante : comme à Varkala, le site touristique est décentré et éloigné de plusieurs kilomètres de la ville principale. Là-bas, la falaise et la plage, ici, le site magique des ruines de Vijanayagar, capitale éponyme de l'un des plus grands empires hindous, fondé par les princes Télougou en 1336. Ce ne sont pas moins de sept enceintes fortifiées, pour la plupart encore apparentes, comme les principaux édifices, qui se répartissaient sur 43 km², habritant jusqu'à 500 000 âmes. Après son apogée, atteinte au XVI ème siècle, le temps s'est arrêté à Hampi, et la ville ne renaquît qu'avec l'arrivée des touristes. C'est désormais un village prospère, réhabité pour une petite partie, où se retrouvent les voyageurs pour des pauses plus ou moins longues. On retrouve ainsi les restaurants avec des menus internationaux : cuisine indienne, continentale, israélienne, tibétaine, etc., des guest-houses installées le long de la rivière, devant les ruines, où il fait bon s'affaler. CE ne sera pas notre cas : les enfants ruent dans les brancards...







Toutefois, nous avons pris le temps de chercher un endroit sympa, et nous l'avons trouvé. Uma Shankar compte quelques chambres, lovées autourd'un patio abrité par des cocotiers, et une sorte de bar lounge fait de tables basses et de matelas sur lesquels s'affalent plus ou moins les gens. Enfin, c'est quand même cool de pouvoir faire un petit sieston devant son assiette en attendant que les plats soient servis.


Après l'école, nous avons hâte néanmoins de partir à la découverte de notre nouvel univers. Aux ruines de la cité, nous préférons l'appel de la campagne et du calme. C'est géant ! Nous escaladons des monticules de pierres érodées, redescendons par les rizières et revenons en longeant la rivière. Un vrai bonheur ; un espace vierge où nous ne rencontrons personne, des lumières magiques, la surprise de nous retrouver sur une plage de galets magnifiques sur laquelle même le sable ne manque pas.

En bref, Hampi répond parfaitement à la fois à sa réputation ainsi qu'aux attentes que nous pouvions en avoir.

Nous nous coucherons tôt ces soir, pour prendre le premier bac, demain matin. C'est que nous devons prendre un bateau pour traverser la rivière et retrouver le centre touristique, ce qui nous met un peu à l'écart de ces nuisances...

(d'autres photos prevues, mais la connexion plante sans arret. Je reessaierai plus tard)

050208 – Hampi






Uma Shankar Guest House

Notre dernière promenade à Mysore est loin. Je m'étonne encore des différents thèmes que nous avons eu l'occasion d'aborder pendant ce voyage, qui me sont ou indifférents habituellement, ou très éloignés de mes centres d'intérêt. Ce dimanche, nous nous sommes rendus au bord de l'un des lacs de Mysore.




Au lieu du foot que nous nous apprêtions à faire, notre attention a été saisie par le nombre et la variété des oiseaux. Comme pour le zoo, je me suis dit que nous pourrions tout aussi bien suivre les sorties ornithologiques organisées par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), dans les parages de Saint Père Marc en Poulet, et éprouver le même émerveillement devant la beauté de la nature.

Nous nous sommes gentiement moqués de la « base navale miliataire » ...




La première partie du trajet nous emmène de Mysore à Bangalore, où nous retrouvons Magali. La traversée de cette énorme ville nous effraie quelque peu. Ce ne sont pas moins de 6 millions d'habitants qui cohabitent sur une superficie six fois plus grande que Paris. Les infrastructures urbaines sont manifestement insuffisantes pour absorber l'activité débordante de cette grande cité. Partout des chantiers, un grand projet de train suspendu afin d'alléger les transports en commun, deux aéroports en construction, pas moins de 4 heures pour traverser la ville... sans parler de la pollution... un enfer !

Mais un enfer qui avance à toute vitesse, avec des boutiques à foison et une population sans cesse croissante d'indiens en mal de consommation, avec un pouvoir d'achat qui frise souvent la démesure.

Ce faisant, nous reportons nos déambulations urbaines à la semaine prochaine et préférons rester dans le cocon de l'appartement, subtilement décoré par des pièces rassemblées après plus de dix ans passés en Inde.

Nous effectuons le chemin en sens inverse pour prendre le train de nuit. On nous distribue draps et couvertures, et compte tenu de l'heure tardive, les enfants s'endorment de suite. Seule Séverine aura à se plaindre de la qualité de son sommeil, du fait d'avoir été sans cesse réveillée par les passagers ouvrant et refermant la porte.

Quant à nous, nous démarrons notre journée par une bonne partie d'échecs, en attendant notre arrivée à Hospet. Peu avant l'entrée en gare, nous découvrons de longues files de camions, qui semblent attendre leur tour pour être chargés dans une carrière. C'est impresionnant !




Comme hier matin à Bangalore, nous sommes assaillis par des drivers en mal de clients. Telle une nuée d'abeilles, ils virevoltent, et malgré les effets de manche pour les renvoyer, ils reviennent, encore et encore. Ceci jusqu'à ce que, sous le coup de l'exaspération, un vrai coup de gueule ne mette les choses au point. On peut alors négocier plus à loisir et partir plus sereinement, tous les 5 avec nos deux gros sacs (nous avons laissé une grosse valise à Bangalore) dans un seul rickshaw. On est d'accord, le bonus d'une telle négociation est assez faible, ramenée en euros, mais dans certaines situations (les taxis sont les mêmes partout), c'est l'honneur qui est en jeu.

Cela se poursuit en arrivant à Hampi, lorsqu'il faut trouver une guest-house. Les premiers endroits nous déçoivent réellement, aussi, après avoir laissé les sacs en dépôts, nous remettons notre décision après le breakfast. Nous faisons vite le constat qu'Hampi, à la manière de Varkala, est une sorte de réserve à touristes. L'analogie topographique est flagrante : comme à Varkala, le site touristique est décentré et éloigné de plusieurs kilomètres de la ville principale. Là-bas, la falaise et la plage, ici, le site magique des ruines de Vijanayagar, capitale éponyme de l'un des plus grands empires hindous, fondé par les princes Télougou en 1336. Ce ne sont pas moins de sept enceintes fortifiées, pour la plupart encore apparentes, comme les principaux édifices, qui se répartissaient sur 43 km², habritant jusqu'à 500 000 âmes. Après son apogée, atteinte au XVI ème siècle, le temps s'est arrêté à Hampi, et la ville ne renaquît qu'avec l'arrivée des touristes. C'est désormais un village prospère, réhabité pour une petite partie, où se retrouvent les voyageurs pour des pauses plus ou moins longues. On retrouve ainsi les restaurants avec des menus internationaux : cuisine indienne, continentale, israélienne, tibétaine, etc., des guest-houses installées le long de la rivière, devant les ruines, où il fait bon s'affaler. CE ne sera pas notre cas : les enfants ruent dans les brancards...







Toutefois, nous avons pris le temps de chercher un endroit sympa, et nous l'avons trouvé. Uma Shankar compte quelques chambres, lovées autourd'un patio abrité par des cocotiers, et une sorte de bar lounge fait de tables basses et de matelas sur lesquels s'affalent plus ou moins les gens. Enfin, c'est quand même cool de pouvoir faire un petit sieston devant son assiette en attendant que les plats soient servis.


Après l'école, nous avons hâte néanmoins de partir à la découverte de notre nouvel univers. Aux ruines de la cité, nous préférons l'appel de la campagne et du calme. C'est géant ! Nous escaladons des monticules de pierres érodées, redescendons par les rizières et revenons en longeant la rivière. Un vrai bonheur ; un espace vierge où nous ne rencontrons personne, des lumières magiques, la surprise de nous retrouver sur une plage de galets magnifiques sur laquelle même le sable ne manque pas.

En bref, Hampi répond parfaitement à la fois à sa réputation ainsi qu'aux attentes que nous pouvions en avoir.

Nous nous coucherons tôt ces soir, pour prendre le premier bac, demain matin. C'est que nous devons prendre un bateau pour traverser la rivière et retrouver le centre touristique, ce qui nous met un peu à l'écart de ces nuisances...

(d'autres photos prevues, mais la connexion plante sans arret. Je reessaierai plus tard)

dimanche 3 février 2008

Vive les maries !

030208 – Last day in Ballakrishna Road

La satisfaction semble être partagée par chacun d'entre nous. Les stances de notre périple sont, au plus longues, de quinze jours. Et l'appel d'une autre destination résonne désormais avec le charme d'une nouveauté que nous pensons avoir épuisé à Mysore. Tel un mouvement pendulaire, notre itinéraire nous mène du calme à la vie urbaine. Et nous imaginons Hampi, mis à part l'intervalle sans doute très énergique de Bangalore, comme un autre sanctuaire isolé où nous pourrons vivre une semaine en pleine nature. Je reviendrais sur l'histoire de cette cité, qui a connu ses heures de gloire il y a plusieurs siècles. Une partie des ruines a été reconquise pour abriter un petit village, dédié pour l'essentiel aux routards qui viennent chercher là, le calme et la sérénité, loin de l'Inde populeuse et bruyante.

C'est la dernière partie d'inconnu qui nous reste à « affronter », le point le plus au nord du parcours. Après quoi, nous redescendrons presque d'une traite à Varkala avec un arrêt à Bangalore. Environ 25 heures de train, réparties en deux nuits. Alors que Séverine descendra directement à Varkala, je m'arrêterai à Kochi pour y récupérer les bagages que nous y avons laissé.

Petite interruption pour jouer aux échecs. Edgar a encore des progrès à faire pour me mettre en difficulté. En revanche, je dois me concentrer pour affrontrer Nagaraj, l'ami de Peter. Las, sur une faute d'inattention, je perds ma reine au quatrième coup. Le combat est rude, et je crois mon heure arrivée. Il faudra attendre la fin de la partie, et les ravages causés dans mes rangs, pour qu'une trop grande confiance, sans doute, lui fasse perdre sa reine aussi. Mes deux tours sont prêtes à oeuvrer pour clore cette partie, où je sauve l'honneur sans gloire.
Je constate à nouveau que cette gymnastique de l'esprit m'est devenue étrangère et qu'il me faut quasiment réaprendre à jouer. Le plaisir est néanmoins intact.

Ce soir, pour fêter notre départ, Stan a dégoter je ne sais où, des côtes de porc. Ce sera la première fois que nous mangeons de cette viande depuis notre départ.

Prochain message de Bangalore ou d'Hampi...
Souhaitez nous bon voyage