samedi 29 décembre 2007

Fathima Royal Cottage - Fort Cochin - 271207

Préambule Orion à 23 h à Varkala, est au faîte des cieux. La ceinture du guerrier est orientée wsw / nne, les pieds vers le nw.













21h30.
J'ai rencontré Murielle par l'intermédiaire d'une amie. Elle réside à Kottayam, est marié à un styliste indien et en plus de ses activités de danseuse, permet à des voyageurs de découvrir le Kerala différement.
Quoi qu'il en soit, elle a permis que nous soyons réceptionnés à la gare et que nous ayons une chambre d'hôte réservée. Compte tenu de l'affluence touristique, constatée lors de notre première virée en fin d'après midi, je comprends mieux pourquoi cette réservation était utile.
En effet, il aura suffit de quelques heures de train en seconde classe pour mettre nos nerfs à l'épreuve. Tout avait pourtant bien commencé, même avec un quart d'heure de retard au départ. Nous avions pris, par précaution, des tickets de 2ème afin de garantir des places assises. Mais alors que le train s'arrêtait, j'avais beau cherché le numéro de la voiture, je ne la trouvai point. Et il nous fallut sauter dans le train en marche avant d'avoir identifier nos places. C'était plutôt drole. Laissant le reste de la famille en attente, je partais en éclaireur avec Théodore afin de le laisser occuper les places lorsque nous les aurions trouver. Las, les wagons se succèdent sans qu'un ordre numérologique ne m'apparaisse clairement, non plus que les demandes adressées à quelques personnes, et je me décide à prendre les premières banquettes disponibles. Nous fûmes plutôt chanceux : deux banquettes pleines ! Nous nous installons, et nous délectons par avance des mets que les vendeurs voudront bien nous présenter. Entre le tchaï, les bananes frites, des galettes de lentilles épicées (apparemment car non testées), les byrianis ou autre nougats – Murugan Groundnut Sweets – (hummm !), et les samosas que nous attendions avec impatience, nos palais étaient étaient en émoi.

Pourtant, tout change à Chengamur. Il semble que cette bourgade soit un haut-lieu de pélerinage : on me dira que plusieurs millions d'hindous s'y rendent pendant les 40-45 jours de fêtes du temple. Enorme, même à l'échelle indienne. Le train ralentit et nous apercevons des groupes d'hommes habillés de chemises et d'un doti (pagne local) noirs. Le tout n'est relevé que par la touche de couleur du liseré qui borde l'écharpe noire qui complète « l'uniforme ».
Ils montent dans le train, vocifèrent et s'imposent tant et si bien que nous sommes virés avant d'avoir compris ce qui nous arrivait. Les wagons se remplissent à une allure folle, et il faudra qu'une jeune voyageuse me rappelle le mode de fonctionnement du rail indien pour que je décide de faire face : le Kerala Express est parti de Trivandrum pour un trajet de plusieurs milliers de kilomètres qui doit l'emmener à Delhi, sans doute une bonne cinquantaine d'heures de train. Les hommes en noir qui remontent dans le nord sont donc à leurs places. Mais la règle veut que ces places ne soient pas assignées pendant la journée, en particulier pour les voyageurs comme nous qui n'occupons le train que pour des courtes distances. Nous n'aurions donc pas du céder, et garder les places, coté fenêtres. Celles-ci ont beaucoup plus de valeur, car elles sont éloignées de la compression qui règne dans les abords du couloir; où nous nous sommes retrouvés !

Ceci est une information que j'aurais du capter dans le Lonely Planet, si j'avais pris la peine de m'y plonger. Sinon, c'est surtout l'explication de notre fatigue, et de celle des enfants surtout, à notre arrivée. Je ne me risquai plus à vanter les charmes des trains indiens ; je devais me rendre à l'évidence que ce type de transport implique une patience et une capacité à accpeter la promiscuité qui dépasse pour le moment ce que je puis leur demander.

Première impression très bonne. La guest house est spacieuse, propre, au centre de Fort Cochin, cité historique avec sa cathédrale et ses cimetières hollandais et portugais. Nous refusons une invitation pour une première soirée de Katakali. Le garçon qui s'occupe des invités (guests) m'a promis de m'emener demain matin chercher un petit déjeuner indien, plutôt que m'envoyer vers Pincess Street (une des rues du quartier à touristes), où je lui ai dit que nous ne trouverions pas notre compte en matière culinaire. Il a l'air de comprendre, en bon végétarien qu'il est.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Gros bisous à toute la famille de la part d'Ombeline.
On m'a retiré mes broches le 3 janvier, ça m'a fait mal mais on m'a soullagé avec la perfusion et j'ai reçu des médicaments. Je suis contente de savoir que vous êtes en Inde et j'espère vous revoir bientôt. Gros bisous à mon parain .
ombeline (bonne année 2008 à tous .)