

Nous avons renoncé à la visite du palais d'été du maharadja, Sinangapatham, ainsi qu'au sanctuaire des oiseaux, Ranganathittu. Cette promenade d'une journée à quelques kilomètres de Mysore figure pourtant parmi les activités recommandées par tous les guides et évidemment les locaux. Pourtant, nous avons préféré aux vieilles pierres et autres crocodiles vus de la barque, l'activité du marché, le bruit de la rue et la recherche de Ganesh.
Un dieu qui fait l'unanimité, sans doute le plus révéré en Inde. Si les enfants l'identifient comme le dieu de la chance, celui qui lève les obstacles, il est surtout celui des scribes et des écrivains : on le présente systématiquement avec une défense qu'il brisa lui même pour écrire la fin du Mahabharata. Plus de détails sur les contes et légendes s'y rappportant sur http://www.ganapati.club.fr/C'est sans aucun doute l'un des fils conducteurs de notre voyage, une présence quotidienne à laquelle nous nous référons volontiers. C'est donc tout naturellement que je me suis mis en tête d'en rapporter une effigie afin qu'il nous rappelle ce séjour. Le problème était posé, il fallait ensuite trouver l'objet. J'y ai mis du temps, et heureusement un peu de patience. Car on trouve des statues de Ganesh à tous les prix, en métal et en bois, de toutes les tailles, mais le plus souvent très récentes. C'est aussi un prétexte, bien sur, pour visiter des ateliers de sculptures.
Ce faisant, j'avais déjà remarqué un beau ganesh lors de notre première visite au musée Indira Gandi. Et presqu'une semaine après, lorsque j'y revins hier, je m'aperçu que cette statue n'était pas conforme à l'image que j'en avais gardée, déformée sans doute par beaucoup d'autres vues depuis. En revanche, son pouvoir de séduction agît à nouveau, et je me décidai, à la satisfaction de tous. Et nous voilà avec une quinzaine de kilos supplémentaires...

Heureusement, on fait parfois de belles rencontres...
La suite était prévue : Séverine se faisait fort de redresser le tort qu'elle avait subi en achetant des sachets de pigments le double du prix normal. Nous retrouvâmes donc le marchand. S'en suivient des explications houleuses, pendant lesquelles nous reçûmes le soutien d'un vendeur d'huiles esentielles. C'est clair, nous sommes désormais « tricards » dans le grand marché.
Nous sommes arrivés en décembre, le mois de janvier est désormais derrière nous. Demain, février...
Avant de rentrer a la maison, nous passons devant les marchands de sncka de K.R. Circle, qui allument leurs feux a 5h30, en fin d'apres midi. Edgar insiste et nous nous laissons tentes par des Gobi Mandchourians ; une sorte de choux fleur mis en pate et frite ensuite, avec des oignons, du poivron et des piments, bien sur. Delicieux !
Le coucher de soleil est magnifique. Je suis vraiment bien

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