samedi 19 janvier 2008

Ballal Circle, Mysore





190108 - Mysore

BallaKrishna Road




19h00



De nombreuses discussions me restent encore en mémoire. Je m'en tiendrais à cet échange que nous eûmes hier soir, à propos du parrainage. Johnson précédait ma pensée quand il évoqua l'utilité de se projeter à des milliers de kilomètres de son environnement, alors que de nombreuses actions « de coeur » peuvent y être initiées. Qu'ai je à faire avec cette tribu arborigène, alors que d'autres enfants en France, ont aussi besoin d'aide. Johnson me rassurait en insinuant que ses récompenses peuvent aussi venir de l'influence que son travail peut avoir sur les actes de personnes, même si ceux-ci se réalisent en dehors de son projet. Je ne pouvais rien lui promettre, et cette délicatesse renforça finalement mon souhait de rester en lien avec Unni Sadan. Parmi les bienfaits que j'en retirerais, au-delà du bénéfice des enfants, le premier se concrétisera par un retour dans cette maison, où l'envie que j'aurais donné à des personnes d'y séjourner.



Ouf ! Après une séance de photos des plus drôles lorsque nous avons confié au pauvre Paulus l'appareil photo, et une rencontre fort sympathique avec quelques étudiants venus rendre visite à johnson, nous avons chargé les sacs sur la jeep et sommes partis. J'embrassai Johnson avec l'idée que nous nous reverrions un jour : « See you next ! »


Arrivés devant les rizières, nous fîmes retentir des « hellos » qui innondèrent la vallée. Nous passâmes plusieurs kilomètres à saluer tout un chacun le long de la route. Nous partions heureux.

A peine débarqué, il fallut que je rattrape Séverine, partie acheter quelques provisions pour le voyage. Nous fîmes ainsi attendre le bus quelques minutes, avant d'attaquer les quatre heures trente de voyage. Nous nous retrouvâmes très rapidement sur une piste, soulevés de nos sièges par les chaos d'une allure forcément lente. Le bus était brinquebalant, mais les paysages magnifiques : nous traversâmes l'un des parc nationaux, et les enfants eurent la joie de voir de grands éléphants le long du trajet. Puis, nous franchîmes les frontières du Kerala pour arriver dans le Karnataka.

Nous vîmes alors de nouvelles races de vache, genre de zébus, aux cornes peintes; des femmes habillées de saris aux couleurs plus chatoyantes; des hommes avec des barbes blanches de vieux musulmans; une nouvelle langue, le Kanada, et enfin, nous fîmes notre entrée dans Mysore. Nous aperçûmes le grand palais, et surtout des vaches peintes en jaune, en bleu, en rouge... Sans nul doute l'image la plus marquante de ces premières heures.

Je n'avais pas prévenu de notre arrivée, si bien que nous fîmes un peu gênés. La maison dans laquelle nous posons nos sacs est décorée de photos, sculptures et autres ornements. Après Unni Sadan et sa tradition keralaise, nous découvrons l'architecture du Karnataka. Nous nous y sentons déjà bien, et je remercie Magali de nous en avoir ouvert les portes.

Nous avons fait la connaissance de Peter, un peintre anglais qui passe, comme beaucoup d'autres européens convertis à l'Inde, la moitié de son temps ici.

Les enfants piaillent, il est grand temps d'aller diner.

C'est sur, il va y avoir une suite et de nombreuses impressions à coucher sur ce clavier, pour lequel finalement, mon affection n'est pas feinte.

3 commentaires:

Unknown a dit…

ils sont trop beaux les éléphants

à plus Justine

Anonyme a dit…

Chers tous,

désolé d'avoir tant tardé à vous adresser ce message. Nous espérons que tout se passe bien, les photos sont magnifiques.
Nous attendons la séance diapos pour votre retour ;-)

petite pensée pour Alexia qui repasse au bloc le 28 janvier.

On vous embrasse,

Frédéric et Alexia

Anonyme a dit…

La vache c'est sa couleur naturelle ???? ou il l'on peinte... On a donc rien inventé avec la vache Milka.
Bises
LO